François de Laval, un évêque-missionnaire, visionnaire, audacieux, bâtisseur et … saint !

LE SAINT

Témoignages

Recueil de certains témoignages de contemporains de François de Laval

« Il donne tout et vit en pauvre. Ce n’est pas lui qui se fera des amis pour s’avancer et pour accroître son revenu ; il est mort à tout cela. Il pratique cette pauvreté en sa maison, en son vivre, en ses meubles, en ses domestiques. Car il n’a qu’un jardinier qu’il prête aux pauvres gens quand ils en ont besoin. »
Marie de l’Incarnation

1660

« Le décès de Monseigneur est une perte pour toute la colonie qui lui est redevable de tant de travaux qu’il a pris pour fonder cette Église, pour procurer la paix à tout le monde et faire instruire la jeunesse dans les bonnes lettres et la piété, dont lui-même était un véritable miroir. »
Marquis de Crisafy

1708

« À peine fut-il arrivé de France, à peine fut-il débarqué, qu’il vole au secours des pauvres de l’hôpital. Nulle prière, nulle considération, ne peut l’empêcher de se loger au bout de leur salle, les aider tous les jours à faire leurs lits, à rendre aux malades tous les services les plus abjects. »
Glandelet

9 mai 1708

« Il était un excellent modèle et un pasteur plein de l’esprit des apôtres et tout semblable à ces saints qui sont, aujourd’hui, l’objet de notre culte. »
Vilermaula

1708

« J’ai eu moins l’impression de sacrer un évêque que de consacrer un martyr. »
Mgr Piccolomini

1659

« Il ne nous manque, pour nous bien animer, que la présence de Mgr notre évêque. Son absence tient ce pays comme en deuil et nous fait languir par la trop longue séparation d’une personne si nécessaire à ces Églises naissantes. Il en était l’âme. »

Dablon

1672

« Un homme dont les qualités personnelles sont rares et extraordinaires. Je dirai qu’il vit saintement et en apôtre. Il dit la vérité à tout le monde et il la dit librement. Il fallait ici un homme de cette force pour extirper la médisance, qui prenait un grand cours. En un mot, sa vie est si exemplaire qu’il tient tout le pays en admiration. »
Marie de l’Incarnation

1659

« Les vertus de François l’ont rendu si recommandable qu’il a été sollicité de plusieurs endroits d’aller travailler à la vigne du Seigneur. »

Louis XIV

1657

« Est-il possible qu’il soit mort cet homme qu’on avait tant de plaisir de voir vivre et dont la mémoire ne mourra jamais. »
 
 
De la Colombière

1708

« Je ne puis assez estimer le zèle et la piété de M. de Pétrée ; c’est un vrai homme d’oraison et je ne fais aucun doute qu’il ne fasse grand fruit en ce pays. »
Voyer d’Argenson

1659

« Il est infatigable au travail ; c’est bien l’homme du monde le plus austère et le plus détaché des biens de ce monde. Il donne tout et l’on peut dire avec vérité qu’il a l’esprit de pauvreté. »
Marie de l’Incarnation

1660

« L’on peut dire véritablement qu’il a un cœur selon le cœur de Dieu et qu’il est un modèle parfait pour les véritables évêques. »
Ragueneau

1671

« Mgr l’évêque s’occupait sans cesse au bien de son diocèse et se trouvait accablé de travaux; il s’y employait avec un si grand zèle qu’il voulait être partout. »
Mère de Saint-Ignace

1682

« Se lever tous les jours à trois heures du matin, malgré la rigueur du climat, faire les fonctions de portier dans l’église, allumer les lampes, s’acquitter parfaitement des fonctions d’infirmier dans le Séminaire, faire les lits des malades, les lever, les coucher, passer plusieurs heures devant le Saint-Sacrement, assister à tout l’office divin, c’était la manière dont ce premier évêque se délassait des fatigues que lui procurait son zèle. »
De la Colombière

1708

« Pour obéir à la voix de Dieu, il a quitté un des climats des plus doux, le royaume du monde le plus florissant, où sa vertu était connue, pour venir dans un des climats des plus rudes, dans un pays dont les habitants n’étaient connus que par leur barbarie, où il y avait des travaux immenses à essuyer et des occasions de souffrir sans nombre. »
De la Colombière

1708

« Quand il s’agissait d’acheter des étoffes et des couvertes pour donner aux pauvres, cent, deux cents et trois cents écus ne lui faisaient pas plus de peine à donner qu’une épingle. Sa Grandeur nageait de joie quand elle faisait des dépenses pour les pauvres. »
 
Hubert Houssart

1708